Crevaison

Tempête de neige

Préparation remorque

Douane

Les transports vers la Bosnie n’étaient pas toujours un long fleuve tranquille

Les voyages étaient toujours une aventure.

– Lors d’un voyage, les roues de la remorque ont crevé plus de trois fois dans la même nuit. Avec deux roues de secours nous avons pu continuer sans perdre trop de temps, la troisième crevaison a pu être réparée chez un garagiste. La remorque en surcharge en était la cause. L’équipe ne s’est jamais découragée.

– Une autre fois nous avons été bloqués à la douane pour rentrer en Bosnie plus de huit heures avec une semi-remorque. Nous dormions dans en champ adjacent. Six mois plus tard nous apprenions qu’il était miné.

– En janvier nous sommes arrivés à Bosanska Krupa sous une tempête de neige. La route était fermée mais on n’avait pas compris l’interdiction. Un bull nous a permis de passer malgré des conditions dangereuses.

– Une autre fois c’est le camion qui transportait le matériel agricole qui a eu des difficultés pour passer la frontière. Pour la douane ils avaient du mal à comprendre le caractère bénévole de ce transport. Ils exigeaient les papiers comme s’il s’agissait d’une opération commerciale. Une voiture est partie de Marseille avec des documents officiels qui ont permis de faire passer le camion bloqué une grosse journée supplémentaire. Tout est rentré dans l’ordre mais au prix de négociations longues. Nous ne rentrions pas dans une logique de compromission qui nous aurait obligé à donner de l’argent en sous-mains…

– Lors d’un voyage notre fourgon, rempli de médicaments, n’a pas pu atteindre la Bosnie qui refusait son entrée. Tous les papiers étaient faits pour aller de l’Ouest vers l’Est. On peut imaginer la difficulté à faire repasser ce fourgon, en pleine charge, dans l’autre sens ? En Croatie ils nous ont pris pour des trafiquants, en Slovénie on a eu du mal à expliquer pourquoi on faisait demi-tour. Ce n’est qu’avec la compréhension d’un douanier que nous avons pu franchir, par un chemin détourné, cette frontière et rentrer à la Roque d’Anthéron. Ce chargement, à l’identique, est reparti, quelques jours plus tard, sans encombre ?

– Nous changions parfois de chauffeur pour que nous puissions dormir à tour de rôle. Le chauffeur qui arrivait vers Zagreb ne connaissant pas la route. Il est parti en sens opposé sans s’en rendre compte. Ce n’est qu’au bout de quelques kilomètres que l’un d’entre nous, se réveillant, a réalisé l’erreur. Pendant ce temps l’autre voiture, inquiète, attendait à la frontière avec la Slovénie.

– Nous avons également amené près de trente canoés- Kayaks pour les offrir au club local qui avait perdu tout son matériel nautique pendant la guerre. Bien évidemment la douane a voulu taxer ce matériel. Nous étions révoltés car c’était des dons et pas une opération commerciale. Prés de 10 heures de négociations ont été nécessaires pour arriver à payer, au final, une somme dérisoire. On a laissé, dans la foulée, quelques litres de vins, quelques ballons de foot pour les enfants de douaniers etc.

Dans les longues heures de voyages on a beaucoup ri, chanté et dormi…..

Détente

Repos obligé

Repos obligé

Chantier en hiver

des vélos en attendant les voitures

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