Théorie des 9 points, suite.

Dans le précédent article sur le « Pourquoi ce dessin » nous faisions référence à la théorie des 9 points. Effectivement pour aller vers la résolution de problèmes, dans une situation bloquée il est bon de sortir du contexte pour faire émerger une solution. Si on dit cela on comprend que l’inverse est également vrai. En dehors des Balkans occidentaux des pays tirent les ficelles pour que la situation se détériore. Ils ne cherchent pas à apaiser un climat explosif, fragile et précaire.

Potentiel 3.0 s’inscrit :

–  dans une logique de réparation avec le projet d’un centre d’oncologie à Bihac. Réparation et urgence sont étroitement liées. De nombreuses victimes innocentes meurent toujours et tous les jours, dans cette région, suite aux empoisonnements et pollutions diffusés volontairement, pendant les 1201 jours d’enfermement.

– dans une logique de reconstruction de la paix dans cette région (Balkans occidentaux), il y a des pistes possibles. Pour cela il faut que le regard sur ces enjeux change. Là est le principal problème. Dans des situations de catastrophe les états savent se mobiliser. Quand le chemin est moins visible, sur du long terme, la prise de risque, la détermination ne sont pas au rendez-vous. Les échéances électorales ne permettent pas d’investir sur le long terme. La technique de guerre l’emporte alors sur la force de la diplomatie. Faut-il d’abord faire la guerre pour légitimer un processus diplomatique qui vient sauver voire masquer des intérêts plus économiques ? La pandémie mondiale du coronavirus a fait bouger des lignes. Il serait temps qu’il en soit de même pour les Balkans occidentaux qui méritent de rejoindre l’Europe, dans les prochaines décennies.

Potentiel n’oublie pas que cette théorie des neufs points peut être déclinée sous d’autres angles ce qui laisse encore le champ du possible grandement ouvert à ceux qui sont porteurs de valeurs.